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RENAISSANCE DE LA GRAND RUE MÉDIÉVALE

L’été dernier, la Grand Rue du Bugue, traverse médiévale tombée dans l’oubli au profit de la rue de Paris, certes plus carrossable mais moins pittoresque, a été célébrée par de nombreux artistes venus montrer leurs œuvres à ciel ouvert. Cette "Grand Rue des Artistes" est la dernière trouvaille de l’association des Orsalies qui depuis dix ans s’efforce de faire revivre ce quartier au charme architectural puissant. Emprunter la Grand Rue, où seuls les riverains circulent en voiture, est une autre façon de traverser le Bugue, au calme, dans une atmosphère propice à évoquer le passé de cette cité fondée au Xe siècle par Dame Adélaïde et plantée au centre de la Province du Périgord. L'actuel département de la Dordogne.


LA GRAND RUE DES ARTISTES AU BUGUE L’ÉTÉ DERNIER

Avant d’être supplantée au XIXe siècle par la rue de Paris, sa parallèle, la Grand Rue du Bugue était la principale artère du village. Elle foisonnait d’échoppes, comme le racontent aujourd’hui encore les façades et devantures en bois joliment ouvragées.

Face à la Maison du XIIIe, qui plonge le promeneur en plein Moyen Âge, il y avait une boucherie où l’on présentait fièrement jambons et carcasses (voir photo). Autre très beau document d’archives, la photo du mariage des parents de Liliane Corradini - une dame qui habite toujours la Grand Rue - devant l’échoppe d’une couturière. De l’autre côté, la brocante était autrefois une boulangerie.

LES ORSALIES RENOUENT AVEC L'ESPRIT DE LA FÊTE

Les habitants de ce quartier ont fondé en 1995 une association baptisée « les Orsalies » en hommage à la charmante place des Ors qui ornent leur Grand Rue en son milieu. Par sa configuration en amphithéâtre, elle offre un cachet exceptionnel pour des concerts à la veillée, intimistes et chaleureux, comme les Orsalies aiment à en organiser chaque été. En août 2006, un concert de jazz était ainsi donné par le trompettiste de la Nouvelle Orléans, Charlie Miller, accompagné de la chanteuse américaine Kaye Dorian et des artistes buguois Raymond House, guitariste, et Yonathan Avishai, pianiste.

L'association des "Orsalies", présidée par Marie-Hélène Vrielynck, organise de fait, depuis dix ans, des manifestations diverses pour attirer les passants et leur faire redécouvrir cette traverse médiévale étonnamment tombée dans l’oubli.

Et les Orsalies ne manquent pas d'idées : vide greniers, fête de la musique, foire aux livres et aux vieux papiers, performances, théâtre de rue et l’été dernier, donc, la toute première "Grand Rue des Artistes" particulièrement ensoleillée. Le temps d’un samedi, la métamorphose de cette paisible traverse en vaste galerie d’art à ciel ouvert fut l'occasion d'une balade en pleine lumière et en toute liberté. Parmi les artistes présentés, les peintres André Sianéa, Hamid El Bouanani, Isabelle Jacopin, Béatrice Rigaudie, Josette Lestage, Carole Seillery, la céramiste Sabine Lalande, le sculpteur Serge Bernouillet et l'association "Arabesques 24", présidée par Henriette Colignon. Elle rassemble un groupe d'amies qui réalisent de splendides travaux sur soie.

C'est, pour sa part, sur de grands draps de lin que Sylviane Pouchot, institutrice et artiste originaire du Bugue, avait peint pour l’occasion des interprétations de motifs de toile de Jouy et une vision de la famille traditionnelle intitulée « la Sagrada familia » pleine d’humour et de fantaisie.

Pour mieux faire connaissance avec cette artiste, voyez son portrait dans la rubrique Visages où elle présente sa créature en peluche, l’inconsolable "Sad Bear".


La Grand Rue du Bugue sera encore en fête cet été. Pour connaitre les dates des concerts, foire aux livre et vide grenier, reportez vous à la page festivités.



Sophie CATTOIRE



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